Devant moi, la porte.
Elle a sûrement toujours été là. Mais je n'ai jamais été tenté de l'ouvrir. Jusqu'à aujourd'hui. Comme si elle m'appelait, subitement.
Ouvre-là. Ouvre-là. Ouvre-là.
L'ennui, c'est que je ne sais pas où elle mène. Ailleurs, sans doute. Mais je ne veux pas l'ouvrir. Enfin, je ne DOIS pas l'ouvrir. Je crois. Personne ne m'en a jamais parlé.
Allez, ouvre-là. Maintenant.
Je n'ai aucune idée de l'endroit d'où je suis depuis trop longtemps. Combien de temps déjà? Deux minutes? Deux heures? Toute une vie?
Il est trop tard pour reculer. Tu l'as vue.
Devant moi, la porte. Qui me supplie de l'ouvrir. La lumière blanche qui s'échappe de sa vieille serrure m'envoûte, me tente, me déchire de l'intérieur.
Libère la lumière. Arrache la porte de ses gonds, s'il le faut.
Et si mon coeur s'arrêtait, devant la source de cette lumière? Et si je me retrouvais au bout du monde? Et si...
La main sur la poignée, je respire profondément. Le coeur dans la gorge jusqu'aux chevilles, je repousse un peu plus le moment. Je bats au rythme de mon sang circulant à une vive allure. Et je tourne la poignée.
mercredi 8 juillet 2009
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Je dis ça comme ça, mais tu ne fais plus assez de pub pour ton blog :P hahaha, je vois tout en retard :P
RépondreSupprimerlol!
RépondreSupprimerhttp://marforange.spaces.live.com/blog/cns!E71E15879D25AE9A!106.entry