Est-ce que t'as ouvert une porte vers ailleurs? Pour comprendre finalement toutes ces idées qui te traversaient l'esprit? Ou tu t'es seulement recroquevillé en position foetale dans l'impossibilité?
Quoiqu'il en soit, j'ai ouvert un autre livre qui me disait que je ne suis plus grand chose. Et un autre qui me disait que j'ai peut-être trop attendu. Le bulletin de nouvelles me demandait de partir. Et le journal m'accusait de tout.
As-tu trouvé quelque chose, dans le fond des prairies martiennes? Ou tu te noies dans un trou noir? De toute façon, sous l'arche, il ne pleut que très rarement. Seulement quand la pluie est oblique. Poussée par le vent.
Et moi, j'ai écouté Alanis, Alfa, Celine ou Céline, Britney, Avril et tout plein d'autres qui ne me disaient absolument rien de toi. Et pourtant.
J'ai pas fait exprès d'échapper la tasse. Elle s'est cassée sur la céramique. Un grand bruit. Une fissure. Du café partout. Un beau gâchis. Comme toujours. Et j'ai laissé le tout sécher. Sans rien ramasser. En espérant marcher dessus. Et me rappeler pourquoi je suis si maladroit.
Si jamais tu me vois passer. Fais de l'auto-stop. Et en t'asseyant, fais attention à la tasse cassée. Ça pourrait me faire plus mal.
dimanche 9 août 2009
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J'adore. J'adore. J'adore.
RépondreSupprimerChère mélancolie et torture...
Sensations déjà senties. Bravo !