J'écris pour rester vivant. Parce que chacun de mes mots qui s'affiche est une partie de moi, indélébile. Et j'aurai beau dire : « Non non non que de la fiction », il n'existe pas ou presque de cette fiction pure. Je dis presque parce que je n'ai jamais eu envie de scier quelqu'un.
J'écris pour me garder réveillé. Pour ne pas endormir mes idées qui s'échauffent. Qui bouillent. Rage, comme un feu qui crépite sous le vent.
J'écris pour ne pas oublier ce qui me fait mal. Parce que j'aime pas le bonheur. Les happy end. Les fleurs bleues sous un arc-en-ciel et le couple parfait qui s'embrasse dans la rosée du soir.
J'écris là où ça fait mal. Parce que je sais ce qui fait mal.
J'aime la noirceur d'un personnage. Ou son mystère. Ses idées floues. Le décortiquer, morceau par morceau. Jusqu'à ce que je comprenne. Que c'était moi. Ou une partie. Aussi infime soit-elle.
J'ai pas perdu la main. Juste l'envie de développer. De m'encarcaner dans un scénario précis, avec des ''moi'' précis. Comme une salle aux miroirs.
Mon langage ne s'est pas éteint. Et ce n'est pas près d'arriver.
Je suis un torrents de mots. Ou simplement un poisson qui tente de le remonter.
Bloup bloup.
dimanche 9 août 2009
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Essai littéraire
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Miaou? Dévore le poisson!
RépondreSupprimerMais c'est vrai qu'il y a tjrs une partie de nous "aussi infime soit-elle" dans tout ce que l'on fait, aime, crée, etc...